Khéma est un homme d'1m78 pour une soixantaine de kilos. Il est plutôt fin, élancé et n'a pas la panache d'avoir des beaux muscles bien entretenus comme beaucoup des agents de l'Hydra. Il faut dire que le travail de main n'est pas non plus ce qui lui convient le mieux...

Quoi qu'il en soit, il prends soin de lui, sa peau rosé est douce comme celle d'une femme et ses longs cheveux blanc et ondulé qui lui arrive jusqu'au milieux du dos ont la douce odeur de l'amande comme le shampoing qu'il utilise. Si ils ont une tel couleur, c'est à cause de l'usage abusif de son don depuis son enfance: la douleur de chaque blessure qu'il a pu "embrassé" l'ayant fait vieillir un peu prématurément. Soit il les laisse détachés, à la merci du vent et de la brise, soit il se les attache en queue de cheval haute.

Ses yeux sont grisés, comme une perle. Beaucoup de gens les trouvent magnifique alors il les cache souvent sous une paire de lunette de soleil. Cela ne le dérange pas, il se sent encore plus classe avec et il évite ainsi que les gens lisent dedans car oui, son regard trahis bien souvent ce qu'il pense. Ils s'éclaircissent sous le plaisir et la joie et se noircissent sous la colère ou la tristesse. Si un nouveau venu ne voit pas vraiment la différence de teinte de l'iris, une personne habitué à travailler avec lui n'aura même pas besoin de lui parler pour savoir ce qu'il ressent.

Niveau vestimentaire, Khéma reste dans le simple politiquement correct avec quasiment uniquement des chemises blanches et des pantalons noirs... Enfin, quand il ne porte pas l'uniforme de l'Hydra. Il n'est pas du genre à faire du shopping, ni a passer des heures à se demander ce qu'il va mettre ainsi. En cas de fraicheur, une veste tout aussi sombre que son pantalon se retrouvera sur ses épaules néanmoins.

Khéma a passé sa vie dans le sillage d'Hydra. Converti à leur façon de penser depuis son plus jeune âge, il se voit comme quelqu'un de pur et méritant un monde spécial, contrairement aux soit disant super héros et autres personnes sans importance. Loin de chercher à les tuer, Khéma sera plutôt du genre à les ignorer comme si il ne s'agissait que de simples mouches... Enfin, bien sur, sauf si les ordres de l'Hydra sont clair et net... Car quand l'hydra ordonne, on obéi et si on doit tuer des gens, alors, on le fait. Cela n’ennuie pas Khéma d'ailleurs qui n'a aucune connaissance de la valeur d'une vie. Après tout, pourquoi s'accrocher à celle-ci quand on la passe à souffrir? La mort n'est-elle pas alors, finalement, une libération?

Khéma n'est pas vraiment ambitieux en soit. Monter les échelons? Cela ne l'intéresse pas. Certes, il veut sa vie tranquille et pour ça, il faut bien travailler un minimum mais il ne ferras jamais plus que ce qu'il ne faut. De toute façon, son "don" n'étant pas offensif, il ne sert principalement que de soutient, une certaine façon de soigner ceux qui sont, aux contraire, doués pour agir. Il sais très bien qu'il pourrait être sacrifié pour quelqu'un de plus utile que lui à l'Hydra mais cela ne l'ennuie pas. La-bas, il faut savoir donner sa vie pour la cause et c'est bien ce que Khéma fera à sa façon si il le faut.

Khéma se sait mignon... Et celui lui a bien monter à la tête au point d'en devenir narcissique. Il s’entretient d'ailleurs énormément, surtout en ce qui concerne sa chevelure et sa peau. Il déteste être salit ou avoir des plaies et des bleus. Heureusement, sa régénération l'empêche d'être marqué à vie.

Enfin, Khéma est totalement homosexuel bien qu'il le cache de peur de devenir une honte aux yeux de l'Hydra. Si autant il adore du coup plus ou moins "sauver" ces compagnons d'armes - ou pourquoi pas des inconnus sexy qui en ont besoin? - il déteste en revanche embrasser les femmes...

Il était une fois.... Ah non, commencez pas à râler! Pour vous raconter l'histoire de Khéma je dois raconter celle de ses parents et c'est un vrai conte de fée! Alors taisez-vous et laissez moi faire!

Je disais donc, il était une fois, un peuple d'êtres parfaits regroupés sous la bannière de l'Hydra. Ce peuple-ci était entouré de vils et d'infâmes êtres qui les traitaient comme des méchants alors que ce peuple de l'Hydra ne rêvait que d'un monde meilleur! Ils se battaient alors de toute leurs forces, dans l'ombre, pour sauver la terre de ces gens ignobles...

Dans l'Hydra, vivait donc un bel homme aux mains souvent recouvertes du rouge sang de ses ennemis. Reconnu parmi les siens comme l'un des meilleurs défenseurs de la noble cause, il était aimé et adulé mais il ne s'intéressait qu'a l'avenir de l'Hydra, du moins, jusqu'à qu'il rencontre sa femme, la seul qu'il n'a jamais aimé (et la seule aussi pour qui j'aurais moi-même des sentiments...). De leur rencontre et de leur amour, naquit alors un enfant aussi beau que ses deux parents réunis: moi. L'enfant parfait.

Mes parents continuant à travailler même après ma naissance, on me laissa à une certaine "nounou d'Hydra" quand ils s'absentaient. Si j'adorais certain jeux comme le :"séduit ton ennemie" ou le "tue-le sans qu'il te voit", j'avoue que j'aimais moins les jeux plus casse cou comme les bagarres ou les "décime tout"... Je me faisais souvent blessé d'ailleurs mais Nounou me faisais des bisous magiques (maintenant je sais qu'ils ne l'étaient pas... C'est juste un bisou puis ensuite un pansements.). On sut que moi aussi j'avais ces bisous magique le jour - vers mes cinq ans -  ou l'un de mes amis se fit mal. Au lieu de lui faire sur le front, je lui fit sur les lèvres.... Et ça a fait mal...

Quoi qu'il en soit, ça a intrigué Nounou, puis mes parents, et d'autres personnes que je ne connaissais même pas. J'ai eue plein de visites, plein de bisou à faire... Et ça a fait mal. Encore plus mal. Mais c'était pour le bien de tous.

Enfin bref, j'ai grandi... Et un jour... Mes parents ne sont pas revenu. Morts pour la cause m'a-t-on dis, tués par des sois-disant super héros. Je n'ai pas vraiment pleuré, après tout, maintenant, ils ne risquaient plus d'avoir mal nul part. Étant alors déjà âgé de seize ans, j'ai rejoins les véritables rangs de l'Hydra et ai commencé ma véritable formation.

C'est suite à ce moment la que je me suis aperçus que j'aimais les hommes... J'ai préféré alors - et je préfère encore - ne rien en dire afin de ne pas quitter le nid douillet qu'est l'Hydra. C'est mon chez moi après tout - et je rajoute que cela rien n'a à voir avec le fait qu'il est majoritairement constitué d'homme viril! - et je ferrais tout pour la cause. Enfin, tant qu'on me le demande.