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Bienvenue sur Marvel Heroes RPG,
Dans ce monde ou aucun des héros que vous connaissez n'a existé, vous pouvez vous retrouver catapulté au rang de héros ou de vilains. Les superhumains ont toujours existé, mais dans un nombre réduit, se faisant discret, il y a des traces éparses de leur passage sur cette terre. Toutefois, rien ni personne n'aurait pu préparer le monde à ce que les humains appelle une "épidémie". Suite à un déversement de cristaux terrogènes, des Inhumains ont commencé à voir le jour aux quatre coins du globe, en profitant pour se révéler au grand jour, les mutants ont eux aussi décidé de sortir de l'ombre. Jamais autant de SuperHumains n'avaient cohabité et le monde tremble. Toutes les bases sur lesquelles se fondaient l'ordre et la justice sont en branles. A vous d'en construire de nouvelles. Aiderez-vous à faire valoir le blason des SuperHumains, ou essayerez-vous d'en apprendre plus sur cette "épidémie". Essayerez-vous de les éradiquer ou bien de trouver de nouvelles sources de pouvoir pour rivaliser. Sur Marvel Heroes RPG, vous écrivez activement l'histoire, vous la faites évoluer. Vous êtes l'histoire. La suite
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Le saviez vous, ces monstres et leurs superpouvoirs auraient toujours existés, mais jamais en aussi grand nombre!
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Retrouvailles familiales [Solo]

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Message par Susan Escalera Mer 9 Aoû - 22:32

Retrouvailles familiales [Solo] Tumblr10



Ma maman à moi

Ma maman est une fleur
Elle m'apporte du bonheur
Elle m'oblige à laver mes dents
Je t'aime maman


Brooklyn, Williamsburg plus exactement. La façade délavée d'un garage transformé en bar pour hipsters où des trentenaires dynamiques boivent du thé bio dans des bocaux à anchois. La peinture bleue écaillée faisaient toujours ressortir les lettres jaunes "E. Escalera" au dessus des doubles portes. La vieille enseigne en forme de voiture avait partiellement rouillé mais elle pendait toujours au même endroit tanguant au gré du vent dans un léger grincement couvert par le bruit des passants. J'en avais les larmes aux yeux, je revoyais dans l'encadrement de la porte Emilio Escalera dans son bleu de travail, essuyant ses mains maigres dans un chiffon gris couvert de cambouis, la calvitie grisonnante, un cure dent coincé entre ses incisives d'un blanc parfait ; j'usais les vieux jeans de ma mère à m'asseoir sur les piles de pneus usés, je passais mes après midis à écouter les radios hispaniques et à chanter avec mon grand-père les classiques des années 70, je lui passais ses outils, je jouais avec mon tamagochi de contrefaçon, je flirtais avec les frères Flores, je ricanais bêtement avec la petite Rebecca Gottesberg et je reniflais de mépris à l'approche de mon petit frère Calvin. Je me souviens à présent d'à quel point mon grand-père était beau, il n'était pas très grand mais il avait dans ses yeux  d'onyx la flamme et l'arrogance d'un sang noble, sa silhouette était svelte, nerveuse et fière, la teinte moca de sa peau cachait les rides qui la parsemaient. Des trais fin et anguleux complétaient le tableau, on aurait dit un prince et pourtant il vivait humblement, sa petite affaire fonctionnait bien, il avait même deux employés qu'il traitait comme des fils mais son regard ne s'adoucissait que lorsqu'il le posait sur son épouse bien aimée. Grand-mère Josefina, ses gâteaux aux trois laits, ses cheveux noirs attachés en chignon, la fleur de tissus rouge qu'elle y attachait chaque matin.
J'avais assisté à l'enterrement de grand-père Emilio, c'était une semaine avant ma métamorphose, Josefina avait jeté la fleur de ses cheveux sur le cercueil en lieu et place de la poignée de terre traditionnelle. Son mari lui avait été pris brutalement par un anévrisme et quelques jours plus tard la petite fille épileptique qu'elle avait élevé avait disparu dans la nature sans laisser le moindre indice sur où elle avait bien pu passer. Elle avait dû vendre le garage pour se faire un petit pécule pour vivre. Un coup d’œil vers l'appartement du dessus, les rideaux au crochet de grand-mère étaient toujours là. Je restais plantée là, les yeux levés vers les fenêtres. J'avais à peine téléphoné à ma mère pour lui dire que j'étais en vie, est-ce que je pouvais me permettre de sonner chez ma grand mère pour lui dire bonjour ? Si elle me serrait dans ses bras ? Que dirait-elle si elle s’apercevait que j'avais muté ?

 Mes pieds me portaient déjà vers la porte, un besoin viscéral m'étreignait et mon indexe s'écrasait contre la sonnette jaunie. Il fallut de longues secondes avant que la porte ne s'ouvre sur la frêle silhouette de Josefina. Elle avait énormément maigris, ses prunelles brunes avaient terni. Il lui fallut un instant pour me reconnaître.

- Niña... ?

Je pleurais déjà comme une gamine, inquiète, elle me fit entrer et d'un coup je me retrouvais dans un fauteuil en tissus profond à motifs floraux, une tasse de tisane à la main, je sanglotais toujours. Ma grand mère m'interrogeait et je répondais entre deux gorgées de tisane que j'étais désolée, que je ne pouvais pas revenir plus tôt, que je ne voulais pas l'abandonner, il me fallut un bon quart d'heure pour me calmer.Je n'étais pas tenue au secret concernant mon changement d'état, si je faisait tout pour ne pas me faire prendre c'était surtout par confort. Abuela accepterait-elle ce que j'étais devenue ? Je ne voulais pas la perturber plus avant. On jouerait la carte du coming out plus tard.

- Je dois appeler tes parents, Luis s'inquiète tellement pour toi... et ta mère... elle retourne tout les services de police de la ville pour te retrouver niña... tu devrais aller les voir...

- Non, non, je... je n'aurais pas le temps, j'ai beaucoup de travail mais je les appellerais bientôt... Et Calvin, comment va t-il ?

- Il va passer tout à l'heure, il doit venir réparer le lave linge, il a beaucoup de travail aussi avec son équipe d'athlétisme mais il passe toutes les semaines.

L'aigreur dans sa voix était justifiée, je passais d'une visite tout les deux jours à plus la moindre nouvelles pendant des années. J'allais attendre mon frère et pratiquer mon espagnol tout en essuyant les reproches sous couvert et les interrogations de ma grand mère.
Voici le messie ! Calvin, c'est cliché de dire ça mais bon sang qu'il a grandit en cinq ans,  on le voit pas ça à la télé qu'il a prit vingt-cinq centimètres. Les cheveux châtains foncé, les mêmes yeux noirs que notre père et notre grand père Emilio. Il atteignait facilement le mètre quatre-vingt quinze, ça il le tenait du côté Wiggum de la famille et pourtant, le nez aquilin, la musculature fine, sa peau qui prenait si facilement le soleil, c'était la beauté hispanique incarnée, inutile de dire que j'étais incroyablement fière de l'avoir pour petit frère et qu'il manqua de tomber à la renverse lorsque je le pris dans mes bras.

- Susan ?!

Il avait quatorze ans la dernière fois que nous nous étions vus à l'enterrement d'Emilio. Quatorze ans, de fortes poussées d’acné et un flagrant manque de discrétions lors de ses séances en solitaire. Ses larmes humidifiaient mes épaules, il ne manqua pas de les cacher au mieux avant de filer fourrer son nez dans l'électroménager. Depuis la buanderie il continuait la conversation.

- T'étais passé où ? Tu as l'air bien... tu prends bien tes médicaments ? Tu as un emploi ? Tu habite où ?

- J'ai eu des soucis avec mon petit ami de l'époque...

- Le bigleux ?

-Oui...

Je fut interrompue par un juron en espagnol et un raclement de gorge, manifestement il n'avait jamais pu sentir ce type, comme quoi les crétins ont de l'instinct.

- Bref, je suis partie un moment, lui s'est fait virer, j'ai trouvé un nouveau poste, j'ai pas mal voyagé et voila...

- Maintenant que grand-père Wiggum a retourné toute la ville, que maman à pleuré toute les larmes de son corps et que papa est incapable de fermer l'oeil tu reviens ? Tu as besoin d'argent ?

Il avait lâché ça sans détourner les yeux de la pièce qu'il était entrain de dévisser. C'est vrai...je les avait lâché du jour au lendemain, un coup de téléphone par an le soir de Noël et puis marre, revenir comme ça... c'était suspect.

- Je...suis... tombée malade... Je ne voulais pas revenir avant d'être "guérie"...

Nouveau juron, le tournevis de Calvin avait ripé et lui avait écorché le doigt, abuela qui était entrain de débarrasser les tasses du thé en laissa tomber une, elle rebondit sans se briser, je me précipitais pour la ramasser.

- Laisse, je vais faire niña...

A quoi pensait-elle ? Un cancer ? C'était encore le meilleur mensonge possible. Oui c'est ça, pendant cinq ans, je me remettais d'un cancer, j'ai disparu pour ne pas les inquiéter et je suis revenue une fois guérie.

- C'était idiot ! Tu aurais eu besoin de nous, on t'aurait aidé, on aurait pu avancer tes frais de santé... Les parents ont de l'argent, tu aurais pas dû partir comme ça... Et si tu étais morte ? On l'aurait appris dans dix ans ? Ou par la secrétaire de je ne sais quelle clinique ?

- Je...j'avais besoin de m'isoler...

Pas convaincu le frangin, ça ferait l'affaire pour le moment. Il fallait que je mette un terme à cette discussion avant de prendre le risque de me trahir. Je m'approchais donc de Calvin pour me pencher sur le lave linge.

- Attends laisse...

Le soucis n'était pas bien complexe à régler mais le jeune con avait aggravé la situation en trifouillant à l'aveugle dans la machinerie, un bout de scotch plus tard et telle une ingénieure de haut vol je venais de régler le problème, ma grand mère pourrait laver son linge ce soir. A peine avions nous remis la machine en place que mon portable se mit à sonner. Il me fallait rentrer d'urgence pour une expertise. Le temps d'embrasser ma grand mère et mon frère, de leur laisser un numéro où me joindre et de filer.

En retournant au labo j'avais dans le ventre une chaleur douce, des frissons de joie me parcouraient le corps, j'étais euphorique, je nageais dans le bonheur et m'accrochais fermement à ma barre de métro, ce soir le brandy resterait à sa place, je téléphonerais à ma mère.

Susan Escalera
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